L'ombre de Nirn

La ville semblait déserte... aucun rire d'enfant, aucun cri de marchants... personne...
Pourtant quelques regards craintifs et appeurés, cachés derrière les fenêtres closes, traisaient l'atmosphère fantômesque que quelqu'un cherchait à donner à la ville.
Des gardes étaient placés à chaque coins de rue comme s'ils se préparaient à une attaque soudaine, mais restaient immobiles comme de vulgères statues.
Une ombre apparue... la personne s'avanca comme si de rien était. Elle était recouverte d'une grande cape noire un peu abimée dont la capuche couvrait son visage et d'où dépacait quelques mèches blondes. A première vue, ce n'était pas un adulte compte-tenu de sa taille.
Un des garde s'avanca vers l'enfant :
- Eh, petite! Personne n'a le droit de sortir, rentre chez toi!
Sur ces paroles, elle s'arreta et marmonna :
- Lache-moi...
Le garde quelques peu sur les nerfs s'approcha plus et avanca sa main vers la gamine :
- Non mais pour qui tu prends ?! Je t'ai demandé de foutre le camp, gamine!
Mais au moment où il essaya d'empoigner le fille, celle-ci repoussa violament la main du garde et se retourna laissant apparaitre ses yeux :
- Et moi, je t'ai dit de me lacher!
Le ton qu'elle prennait était insolent mais le garde ne répondit pas. Il resta fixé sur la couleur de ses yeux : Rouge!
D'autres gardes arrivèrent armés.
Ils l'encerclèrent. L'un d'eux demanda :
- Réponds, Qui es-tu ?
- C'est si difficile que ça de laisser les gens tranquilles ? dit-elle dans un souffle.
- Ne joue pas à ça avec nous! Un autre s'emporta et l'attaqua directement. Mais avant qu'il eu le temps de s'en rendre compte, elle était réapparu derrière lui.
- Vous n'avez toujours rien compris...
Mais elle avait baissé sa garde et un autre garde lui porta un violent coup au visage, ce qui fit tombé sa capuche. Ses longs cheveux blonds flottaient, sa blessure entaillée dans sa joue saignait, elle n'avait pas l'air dans s'en soucié et son regard rouge et appuyé tetanissa ses adversaires qui transpirait de peur.
Un osa :
- Tu ... Tu es ... la chasseuse ... d'ombres!, il ravala difficilement sa salive.
Ensemble, ils attaquèrent comme par obligation. Elle esquiva chacune de leurs attaques.
- Trop lent!
Et elle en frappa un l'abdomène. Il s'effondra faisant reculer les autres qui hésitaient de tenter une nouvelle attaque.
Elle se déplaca aussi rapidement que le vent et fit s'écrouler les gardes simultanément. Elle se retourna et essuya le sang qui ruisselait le long de son visage.
Elle ne les avait pas tués et avait évité de toucher les points vitales.
La jeune fille en empoigna un par le col, et le harcela de questions. Ce dernier balbutia des choses imcompréhensibles et tomba dans les vapes.
Le laissant à terre, elle reprit sa cape ou du moins ce qu'il en restait et partit.
- Tout cela pour si peu, quel gâchis!. Elle toucha sa blessure : Ca commence à faire mal ...

... La ville dans les arbres. Nirn. Quel plus bel endroit pour jouer à la mouche et à l’araignée, et pour la première fois depuis longtemps, Orkin jouait le rôle de l’araignée. Il se réjouissait d’avoir à portée de main tout ce sang, et essayait d’en profiter le plus possible avant d’être repéré puis traqué.

La brise froide de la nuit lui fouettait le visage tandis qu’il se déplaçait furtivement et à vive allure dans les recoins brumeux de la ville forestière. Soudain, il se stoppa au coin d’un mur, et d’un coup d’œil discret distingua des silhouettes floues à travers le brouillard… Promis ! Plus que ceux là et il se mettait au travail ! Il ne s’était pas rendu à la capitale pour rien ! Bien que pris de folie il était encore assez réfléchi pour ne pas s’aventurer si près de l’Impératrice Yrii seulement pour quelques moucherons à zigouiller pour le plaisir, alors que sa tête était mise à prix dans tout le Royaume. Non. S’il se trouvait dans l’enceinte de la capitale, c’était parce qu’il cherchait quelqu’un…

Peu de temps auparavant il avait surpris une conversation entre les citoyens des villages aux alentours de la capitale.

- Eyh, les gens ! Savez ce qui s’raconte en ville ?! braillait l’un des paysans, tout fier.

- Ben dis y voir, on t’écoute, vieux ! répondaient les autres, avides.

- Parait que d’puis quelques jours y’a quelque chose qui terrorise Nirn !

- Ben c’est quoi donc ?!

- Vous me croirez pas.

- Mais si dis y nous voir !

- C’est un fantôme !!!!!

- Pas possible que c’est !

- Mais si moi j’vous dis ! Tout le monde le gueule dans les rues ! Y’a un fantôme qui s’en prend aux gardes depuis deux jours, si ! Deux blessés pour l’instant !

- Ben que deux clampins de l’armée amochés, moi j’vois pas le drame !

- Ouais ! Mais tu sais pas ! Il parait que c’est un expert ! Et il bosse que la nuit ! Dans le brouillard ! Tu dites vous pas que ça fout les j’tons ça ?

- Si, si, pour sûr ! répondirent-ils tous.

- Mais t’es ti sûr que c’est un fantôme ?! Comment qui savent ? D’abord un fantôme je croyais que ça se voyait pas ! rétorqua le rebelle du groupe.

- Ben justement c’est ce qu’ils disent ! C’est le fantôme de Nirn j’crois ! Euh oui je crois que c’est ça… Pis en plus l’a les yeux rouges !

- Rien que ça…

Ce détail avait fait tilt à l’oreille d’Orkin, et lui avait remis en mémoire ce qui se racontait parmi les chasseurs d’ombres, et qui concernaient le plus jeune d’entre eux. Il s’était avancé vers le groupe, et avait pris son air le plus indifférent ; il voulait juste leur en parler un peu, et pour une fois il n’avait aucune intention de s’en prendre à qui que ce soit.

- Alors comme ça l’ombre de Nirn refait parler d’elle ?

- Eyh ! Mâ oui c’était ça le nom !

- Vas y toi ! Racontes y voir ! T’as l’air d’en savoir !

- Un fantôme… Depuis quand les fantômes ont-ils les yeux rouges ?

A ce moment là il ouvrit grands ses yeux. Ses yeux gris, avec au centre ses pupilles, si claires qu’elles se confondaient avec l’iris. Iris d’un gris spectral et fantomatique.

Il était à la recherche de l’ombre de Nirn, le plus jeune chasseur d’ombres de l’ordre, paraissait-il. Il ne savait pas quel âge il avait, ou à quoi il ressemblait, ni même si c’était un homme ou une femme. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il avait les yeux rouges… Il avait désormais plus de chances de la retrouver, maintenant que l’Ombre faisait parler d’elle. S’il la recherchait, c’était par curiosité. En effet, de nombreux mystères planaient sur ce chasseur d’ombres au sein de l’ordre…

Il se résigna finalement à poursuivre l’individu qui restait à travers le brouillard, et rebroussa chemin vers le quartier où s’était manifesté le jeune chasseur, laissant la dépouille de sa dernière victime, un garde, gisante et fumante sur le sol, et se débarrassant des petits débris de verre cassé d’une fiole qu’il cachait quelques minutes plus tôt dans sa manche.

Quelques minutes plus tard, il s’était trouvé une petite place, pas très confortable certes, mais très discrète, dans une fissure béante sur la façade d’une vieille maison, tout proche d’un groupe de soldats, qui ne l’avaient vraisemblablement pas remarqué. Le brouillard était moins épais dans cette partie de la ville, car elle était située en lisière de la forêt – bien sûr les arbres se faisaient rares –, c’était en quelques sortes la banlieue de la ville. S’il se trouvait là, c’était car il suivait une piste. En effet, il avait repéré une silhouette qui marchait dans cette direction. Une silhouette pas très haute…

Il la suivait des yeux lorsqu’elle apparu comme une ombre au coin d’un mur, marchant tranquillement et recouverte d’une cape. Un des gardes la remarqua et s’approcha d’elle et lui adressa la parole d‘un ton agressif.

- Eh, petite! Personne n'a le droit de sortir, rentre chez toi!

La petite silhouette s’arrêta, et un son presqu’inaudible se fit entendre.

- Lâche-moi...

- Non mais pour qui tu prends ?! Je t'ai demandé de foutre le camp, gamine !

Il tendit sa main vers la gamine, quand celle-ci le repoussa avec une force surprenante.

- Et moi, je t'ai dit de me lâcher !

Il vit alors les autres gardes l’encercler, tous armés, et prit un peu de hauteur, afin de voir la soi-disante gamine.

- Réponds, Qui es-tu ?

- C'est si difficile que ça de laisser les gens tranquilles ?

- Ne joue pas à ça avec nous !

Le dernier garde à avoir parlé fondit sur la fille, le poing en avant. Alors, Orkin fut stupéfait de voir que la fille était réapparue derrière le militaire.

- Vous n'avez toujours rien compris...

Elle avait l’air assez sûre d’elle, de plus ses mouvement s’apparentaient à ceux des chasseurs d’ombres, discrets, rapides et sans failles. Elle était sacrément douée. Mais tandis qu’elle parlait, un des assaillants se jetta sur elle, lui porta un coup au visage, armé d’une petite lame. Sous le choc, le capuchon de la fille tomba et laissa apparaître le visage de l’ombre de Nirn… Ses yeux rouges se voyaient dans la pénombre de la nuit, et ses longs cheveux blonds descendaient jusqu’à sa taille, tandis que les gardes s’immobilisaient un par un, tétanisés.

- Tu ... Tu es ... la chasseuse ... d'ombres!

* Bingo * pensa Orkin, assez admiratif devant le talent de la jeune fille.

Puis, ils fondirent tous sur elle, et Orkin put admirer avec quelle dextérité elle esquiva chacun des coups qui lui étaient destinés.

- Trop lent!

L’un d’eux reçut un coup fulgurant dans l’abdomen et s’effondra, tandis que la chasseuse d’ombres enchainait les manœuvres avec agilité, avant que tous les gardes ne fussent à terre. Elle empoigna ensuite le col de l’un d’eux et lui posa toutes sortes de questions auxquelles le jeune homme ne fit pas vraiment attention. Alors que le garde retombait au sol, évanouit, la jeune fille ramassa sa cape et s’en alla dans la direction de la sortie de la ville en murmurant quelque chose d’innaudible et passant sa main sur sa joue.

- Attends !

Orkin se décida à descendre du toit où il s’était caché, et se trouvait maintenant au milieu de la rue. Il remarqua d’un bref coup d’œil qu’elle s’était contentée de blesser les gardes, ils n’étaient pas morts.

- Qui es-tu réellement ? Quel est ton but ?

Il doutait qu’elle réponde à ses questions comme ça, il n’était qu’un illustre inconnu, mais il espérait que la patience lui manquerait et qu’elle l’attaque ; il voulait se mesurer à la célèbre ombre de Nirn…

Ykalli touchait sa blessure qui commençait à lui faire mal :
-Tss tout ça pour rien en plus je n'arrive même plus à guérir, il faut vraiment que ...

Elle leva les yeux et murmura tout en ayant une certaine rancoeur collée au visage.

- Je te retrouverai même si je dois parcourir le monde ! même si je dois perdre ceux qui me sont chers, même si je dois aller contre la volonté de mon grand frère !

Une voix l'interpella, interrompant sa réflexion. Elle détecta une présence mais ne bougea quasiment pas. Sa capuche étant tombée, elle ne pouvait décidement pas s'en servir pour se cacher, ses yeux rouges étant bien voyant, ses longs cheveux blonds flottaient librement en dehors de la cape noire et fuir n'était plus la meilleure solution à l'heure actuelle.

- Attends !

Une ombre sauta du toit et s'approcha vers elle. Ykalli mis du temps avant de se retourner complétement.
La personne s'approcha sans la toucher mais tout en restant sur ses gardes.

- Qui es-tu réellement ? Quel est ton but ?

Elle ne répondit pas tout de suite et observa plutôt sous toutes les coutures à qui elle avait à faire et le renifla comme le ferai un chat cherchant une piste, ce qui surprit son interlocuteur.
C'était un jeune garçon, plus grand qu'elle (évidement), plus âgé mais jeune tout de même, environ 20 ans. Elle avait déjà remarqué une lame fine qu'il portait dans la poche intérieure droite de son manteau noir et aussi quelques poudres soigneusement empaquetées dans des tubes pour éviter qu'elles explosent au moindre choc, attachées à son ceinturon. D'ailleurs, un des bouchons était mal refermé.
Elle se redressa et comme si de rien n'était, posa la simple question "pourquoi ?", puis :

-Et toi qui es-tu ? Pourquoi es-tu là ?

Le ton interrogateur qu'elle prenait paraissait à la fois arrogant et enfantin et l'aura combattive qu'elle dégageait avait décidement disparue et ses yeux rouges ne brillaient plus, ce ne pouvait pas être la même personne !

- Pourquoi ? Et toi qui es-tu ? Pourquoi es-tu là ?

Elle s’était retournée, et au moment où elle parlait, elle avait plus l’air d’une petite fille qu’autre chose, avec sa voix enfantine ; il se demandait même comment il pouvait se préparer à se battre contre elle. Il examina son visage. Ses yeux, toujours rouges, n’avaient plus le même éclat ardent que lors de son combat avec les soldats. Un trait rouge ressortait aussi sur sa joue blanche, blessure probablement faite quelques minutes plus tôt.

Mais il n’était pas là pour parler de lui. La question des présentations devrait attendre plus tard, car elle non plus ne tenait pas à révéler son identité. Mais il n’y avait aucun doute : c’était elle la chasseuse d’ombre de Nirn.

Alors, elle se retourna devant l’absence de réponse du chasseur et se retourna pour reprendre son chemin vers la sortie de la ville. Elle n’allait tout de même pas s’en tirer comme ça ! Il tenta alors, comme pour voir sa réaction.

- Tu as l’air d’en connaître un rayon, pour une simple gamine, sur les techniques de combat de l’ordre des chasseurs.

La réponse ne se fit pas attendre. Elle s’arrêta. Il avait insisté sur le mot « gamine », et visiblement cela était efficace. Alors il sentit une atmosphère étrange et lourde tomber sur lui, quelque chose qui émanait de la jeune fille, comme une aura… Aura qui devenait de plus en plus agressive, elle montait en pression, et Orkin s’en réjouit intérieurement. Il était prêt à mettre la main sur ses explosifs, ses armes les plus efficaces, disposées sur son ceinturon, et dont il connaissait par cœur les propriétés et la position de chacun. Il savait exactement lesquels seraient les plus efficaces contre elle en fonction de ses mouvements, tout en sachant lesquels utiliser pour ne pas la tuer (puisqu’il avait besoin d’elle).

De cette aura émanait une intense combativité, et sa joie éphémère de psychopathe s’empara de lui à nouveau, même s’il gardait cette expression d’indifférence cadavérique sur le visage. Elle allait le tuer… Génial.

Malgré la question posé, il ne réagit qu'en l'empechant de partir avec une simple phrase qui fit tâche :

- Tu as l’air d’en connaître un rayon, pour une simple gamine, sur les techniques de combat de l’ordre des chasseurs.

Ykalli se retourna, la lueur rouge de ses yeux s'emplifiait à chaque seconde.
Il resta sur ses gardes, une palpitation de peur et de plaisir l'envahit, alors qu'elle avançait vers lui.
Elle s'arrêta à quelques pas, toujours la tête baissée :

- J-Je ... NE SUIS PAS UNE GAMINE !! cria-t-elle les points sérrés et le visage crispé.
Il l'avait fortement énervée, et elle agissait comme ... une gamine.
Cela le destabilisa totalement, mais il remarqua que son aura n'avait pas disparue et il resta en position.

Ykalli se reprit, comme si "une autre elle" avait reprit le dessus à l'issue d'une bataille acharnée en elle-même. Un souvenir flash lui traversa l'esprit. Lorsque son frère l'embetait, elle réagissait de la même façon. Mais à la pensée de son frère, ses yeux devinrent d'un rouge éclatant, et elle perdit toute trace d'enfantillage.
Toujours en position, celui qui lui faisait perdre son temps profita de son état de confusion pour attaquer, il n'attendait que cela depuis le début.
Elle esquiva le premier, puis le deuxième coup pour ensuite faire un bond en arrière.
D'une agité telle, elle se déplaca vers lui, le frappa puis le plaqua à terre.
Elle sortit une arme et la planta juste à un cheveu de sa gorge., mais celui-ci affichait un sourire de satisfaction.

- Je vois, tu es le chasseur qui s'est éclaté sur les troupes impériales. C'est pas mal, je dois l'admettre mais oublier les rudiments fondamentaux est fatale !

Devinant surement sa pensée, elle lui dit :

- Je ne te tuerais pas ! Les chasseurs ne sont pas libres d'eux-mêmes et ne sont pas non plus des marionettes à qui on ordonne de tuer. Les armes sont faites avec les sentiments de celui qui les a crées, mais ça tu ne risque pas de le comprendre.

Elle se releva d'un coup en entendant des voix venant de la cité et elle disparut laissant son couteau et son adversaire.

- J-Je ... NE SUIS PAS UNE GAMINE !!

Parfait…

En une fraction de seconde, la lueur écarlate réapparu dans ses yeux. Alors Orkin se décida et se jeta sur elle. Elle esquiva ses deux coups. Logique. Ayant bien observé la façon dont elle s’y était prise avec les gardes il se doutait de la suite, et se laissa faire. Quelques secondes plus tard, il était cloué au sol face contre terre, avec un couteau sous la gorge.

- Bien… Très bien…

- Je vois, tu es le chasseur qui s'est éclaté sur les troupes impériales. C'est pas mal, je dois l'admettre mais oublier les rudiments fondamentaux sont fatales !

…Exactement, et elle semblait l’avoir momentanément oublié. Il avait réussi à faire ce qu’il voulait, le piège était en place, tout ça sans qu’elle s’en rende compte. 3…

- Je ne te tuerais pas ! Les chasseurs ne sont pas libres d'eux-mêmes et ne sont pas non plus des marionnettes à qui on ordonne de tuer. Les armes sont faites avec les sentiments de celui qui les a crées, mais ça tu ne risque pas de le comprendre.

Mais c’est qu’elle se foutait de sa gueule en plus ! Elle n’avait pas vécu ce qu’il avait vécu ! Et elle lui faisait la leçon ! Elle n’avait pas enduré les trois longues années de torture incessante ! Elle ne connaissait rien des sentiments qu’éprouvait une âme mutilée… 2…

Elle se releva rapidement, tandis que lui était toujours au sol, rageant. Il se releva et s’aperçut qu’elle n’était plus là… 1… Seule la lame qu’il avait eu sous la gorge quelques secondes auparavant se trouvait sur le sol de dalles.

…0

* Boum…*